Le Mile End constitue un espace unique à Montréal. Haut lieu de la «branchitude» planétaire, incubateur de nouvelles tendances culturelles et de la scène alternative, c’est entre autres le quartier des bagels et des anciennes manufactures de vêtements converties en ateliers d’artistes.
Pourtant, pendant plus d’un siècle, le Mile End était surtout un lieu de passage, une zone tampon coincée entre l’Est canadien-français et l’Ouest anglo-protestant et traversée par la «Main» et l’avenue du Parc. Anciennement associé à la pauvreté, c’était aussi un espace de métissage social et culturel où l’empreinte de plusieurs générations d’immigrants est toujours visible.
Plonger dans l’histoire de ce quartier permet de découvrir la clef de sa diversité et de son dynamisme. De l’époque des artisans canadiens-français travaillant dans ses carrières à celle des créateurs contemporains, en passant par le quartier juif de Mordecai Richler ou celui des Irlandais de l’église St. Michael, l’identité du Mile End ne cesse de se renouveler.
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À lire aussi : une sympathique bande dessinée sur le Mile End.
Source: Rosalie Méthot, Bibliothèque