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Des robots domestiques se font délateurs, des agents conversationnels injurient leurs interlocuteurs. Pire encore : des systèmes informatiques participent aux conflits humains et parfois même les provoquent.

Le 18 mars 2018, un véhicule autonome de la société Uber a tué une femme qui traversait la rue dans une ville de l’Arizona. Ce fut la première mort d’un piéton provoquée par un algorithme. Qui est responsable ? La réponse à cette question compte parmi les défis les plus urgents à relever dans notre rapport aux technologies numériques.

Mais il ne s’agit pas de savoir comment rendre l’intelligence artificielle bienveillante. Il s’agit de faire en sorte qu’elle ne se substitue pas à l’homme en tant qu’agent moral. Seul le recours au hasard, et ceci dès sa conception, peut libérer la machine de la responsabilité qu’on veut lui faire porter.

Cote : 006.3 G866r

Lire une critique parue dans Sciences et Avenir.

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Source: Rosalie Méthot, Bibliothèque