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Parfois, dans le métro, quelqu’un s’arrête plus longtemps pendant qu’il joue. Antoine sent alors que cette personne vit quelque chose de nouveau. Le temps d’une pièce, cet auditeur devient unique, même si d’autres passent autour. La musique change de niveau: plus rien de machinal, un désir presque animal de faire du bien. La plupart du temps, l’échange qui suit est pourtant assez banal… Mais il y a des exceptions.

D’un os creux, Homo sapiens tirait une flûte. Antoine, lui, a son hautbois. Pour l’un comme pour l’autre, il s’agit de dompter les ombres sur les murs de la caverne.

Cote : C843.92 P458t (à la musicothèque)

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Source: Rosalie Méthot, Bibliothèque