Les fantômes sont ces ombres familières, tour à tour rassurantes et angoissantes, ni tout à fait réelles, ni tout à fait imaginaires. Postées à la frontière, ce sont des créatures de l’entre-deux. Apparaître, disparaître, c’est leur manière d’exister.
Certaines des personnes qui témoignent croient dur comme fer dans leur histoire, d’autres s’en moquent ou voudraient bien s’en moquer. Mais toutes sont persuadées que, de très près ou d’un peu plus loin, il y a eu rencontre entre leur monde et celui d’une ombre familière.
Morts qui reviennent, attaques d’oiseaux inexpliquées, chien au regard humain, noyades et naissances, peines d’amour et coups de foudre, coups de vent, coups de griffes, coups de chance et de malchance : les histoires de fantômes parlent de tout. Qu’elles se déroulent dans des écoles, des bungalows ou des manoirs hantés, elles réussissent à dire ce qui autrement ne se dit pas, permettent tous les détours pour parler de soi sans risquer de se perdre.
Cote : C843.92 B825o
Feuilleter un extrait de ce livre.
Lire une entrevue avec Vincent Brault publiée par La Presse.
Par le même auteur : Le fantôme de Suzuko et Le cadavre de Kowalski
Source: Rosalie Méthot, Bibliothèque