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En septembre 2004, le groupe montréalais Arcade Fire sort son premier album Funeral sur le label Merge. La presse s’empare de cet ovni et tout s’emballe. Ce qui n’était qu’un collectif à la marge deviendra le premier groupe signé sur un label indépendant à obtenir un Grammy Award.

Porté par les deux frères Butler et la multi-instrumentiste Régine Chassagne, Arcade Fire synthétise le renouveau d’une scène indie-rock que médias et artistes – David Bowie et David Byrne les ont rejoints sur scène dès leur première tournée – exultent à mettre en avant. Savant mélange entre exigence indie, orchestrations grandiloquentes, songwriting folk et usage à contre-emploi d’instruments – accordéon, vielle à roue, etc. -, leur musique est intrinsèquement liée à celle de l’excitant creuset musical qu’est Montréal au début des années deux mille.

Win Butler mène la troupe, portant un pied de micro en haut duquel est scotché un porte-voix, fendant la foule. Le public ne se rend pas compte tout de suite de ce qui lui arrive, les gens applaudissent au fur et à mesure qu’ils découvrent la procession. Au milieu de la salle, elle s’arrête, un technicien allume un projecteur pour la caméra, Win lance un «Bonjour», puis «Ready?» et encore «Ready, Tim?» avant de démarrer «Wake Up». Le public exulte, entre en communion avec les musiciens, tandis que trône, en arrière-plan, une bible de néons lumineux au-dessus de la scène.

Cote: 789.6 A668d

Feuilleter un extrait du livre.

On se gâte avec un des plus grands succès du groupe:

 


Source: Rosalie Méthot, Bibliothèque