De 1962 à 1968, Leonard Freed a sillonné les États-Unis pour réaliser un reportage éminemment personnel et engagé sur la vie quotidienne des Noirs dans le pays : des rues des villes, des prisons, des fanfares et des communautés rurales, vivant joyeusement, pacifiquement ou avec défiance durant cette période décisive de grande lutte sociale.
Son oeuvre dresse le portrait d’une population résiliente au sein d’un système inégalitaire et révèle une humanité ordinaire. Leonard Freed ne cherchait pas à provoquer l’indignation mais à élargir la compréhension de ses contemporains et à combler les divisions culturelles, offrant par là même un moyen de transcender la haine raciale.
L’Amérique a indéniablement oeuvré à résorber les divisions raciales depuis que Freed s’est penché sur la question dans les années 1960. Pourtant, cette exploration approfondie et évocatrice du passé collectif de l’Amérique trouve incontestablement des échos chez ceux qui s’y plongent aujourd’hui.
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Source: Rosalie Méthot, Bibliothèque