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Dans un couvent construit de mains de femmes aux confins de la forêt boréale, vingt-quatre soeurs donnent naissance à une fillette qui grandira en apprenant la langue et les lois d’Ina Maka, la Terre-Mère. À quelque distance de ce couvent, une ouvrière de la mine Kohle Co. meurt en couches, laissant un poupon albinos à son père qui, à se tuer au travail, le fera médecin.

Le roman retrace la rencontre, l’accouplement et le destin de ces deux êtres dissemblables, Daã et Laure, et celui de leur progéniture. Il transporte les odeurs de la taïga et les bruits de la ville ; des histoires de femmes en fuite, de débâcle et d’enfants écartés. Il remonte aux origines d’une lignée dont sortira la Noé d‘Oss et du Corps des bêtes.

« Les lunes gonflent et s’effritent, la boue croûte sur mes bras et la résine colle aux téguments, ma peau devient écorce conifère, mes cheveux poussent comme les usnées qui foisonnent sur les branches mortes. Je ne sais plus si je suis femelle humaine ou arbre habitée. »

Cote: C843.92 W678b

À lire de la même autrice: Les sangs et Le corps des bêtes

Écouter une entrevue avec l’autrice diffusée sur Ici Première.

Lire une critique parue dans Voir et des entrevues avec l’autrice parues dans Le Devoir et La Presse.


Source: Rosalie Méthot, Bibliothèque