Sélectionner une page

Ceux qui ont fait la grève de 2012 savent qu’il ne s’est pas agi, juste­ment, d’une sim­ple grève. Vaste crise sociale qui plonge ses racines dans les ten­sions de classe et dans la ges­tion de l’é­d­u­ca­tion québé­coise, le print­emps érable bous­cule l’or­dre établi, révèle l’in­stru­men­tal­i­sa­tion de la jus­tice par les autorités ain­si que l’hypocrisie du corps polici­er, et surtout fait men­tir tout un cortège de com­men­ta­teurs qui qual­i­fi­ait depuis des années la jeunesse d’é­go­cen­trique et de dépoli­tisée.

Dix ans après avoir porté le car­ré rouge, Gabriel Pel­leti­er fait le réc­it de ce print­emps qui a mar­qué le Québec et l’a per­son­nelle­ment trans­for­mé. Inscrivant, à la suite de Jacques Parizeau, la grève de 2012 dans le long com­bat de l’ac­ces­si­bil­ité aux études supérieures au Québec, l’au­teur par­le des jeunes d’au­jour­d’hui et d’hi­er et demande quel vote leur est pos­si­ble, sinon celui de la rue ?

Cote : 371.81 P3883c

Feuilleter un extrait de ce livre.

Lire une entrevue avec l’auteur publiée par Le Devoir.

En apprendre davantage sur la grève étudiante de 2012 au Québec.


Source: Rosalie Méthot, Bibliothèque