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« le dead name c’est son prénom de naissance qu’on a tué. il est remplacé par un nouveau nom, choisi, désiré, consenti. deuxième naissance. quelque chose comme : ne pas laisser la biologie acter les moments charnières – naissance, puberté, reproduction, ménopause. la mise en branle d’un corps queer, en plus de réinventer le contenu de ces phases, bouscule leur ordre cosmique. »

Au commencement, des escapades dans les champs de colza et la découverte tranquille du corps, puis le corps vu, projeté, contraint et assigné par d’autres. Comment déconstruire l’hétéronormativité pour parvenir à être soi ?

Roman de traversée, Colza s’installe dans les interstices : entre campagne et ville, entre construction d’une identité queer et misogynie intériorisée, entre fantasmagories et amours réelles. Le corps gouine s’élabore au fil de ce périple contre les injonctions patriarcales et sexistes.

Ce roman est le récit du trouble : celui de Colza, qui a trouvé la liberté de s’inventer et d’écrire sa propre histoire au-delà des normes binaires.

Cote : 843.92 B3581c

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Source: Rosalie Méthot, Bibliothèque