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Entre dérives nationalistes et identitaires

Même l’Histoire à grande échelle, qui se veut a priori intégrative et sans parti-pris, est mise à contribution. Des essais à vocation prétendument universaliste des historiens occidentaux du XIXe siècle, visant à légitimer la colonisation, aux projets plus récents d’histoires globales servant une vision politique, preuve a été faite qu’une Histoire universelle honnête et respectueuse de toutes les sensibilités était illusoire.

Pour Sanjay Subrahmanyam, l’« universalisation » de l’Histoire n’est qu’un processus d’exclusion délibéré. C’est pourquoi il préfère l’« Histoire connectée » à l’« Histoire universelle », et plaide avant tout pour une pratique historique élaborée dans un esprit d’échange et d’ouverture à d’autres expériences et d’autres cultures, de curiosité pour d’autres parties du monde et d’autres peuples, et non dans un esprit de revendication identitaire ou d’autosatisfaction nationale et culturelle.

Cote : 907.2 S9416f

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Source: Rosalie Méthot / Bibliothèque