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Pourquoi le moralement correct est devenu la nouvelle religion du monde

Au secours, les vertueux sont de retour ! On les croyait relégués dans les livres d’histoire ou cantonnés Outre-Atlantique. Politique, entreprise, médias, culture : partout, ces défenseurs autoproclamés du camp du bien tentent d’imposer au forceps leur vision d’un monde qu’ils rêvent sous cloche, avec pour seule boussole leur propre morale. Ce mouvement est véhiculé notamment par les tenants d’une écologie radicale, de la nouvelle idéologie dite « racialiste » ou encore certaines néoféministes.

Parmi eux, des individus qui se prétendent « éveillés à toutes les injustices que subiraient les minorités », et qui transforment la société en tribunal permanent. Aurait-on, sans ces vertueux, autant disserté sur l’écriture inclusive, le statut du sapin de Noël, la nécessité de rebaptiser un best-seller d’Agatha Christie ? À l’heure de la culture de l’effacement, se serait-on autant écharpés sur l’opportunité de célébrer le bicentenaire de Napoléon ? Même la programmation de l’Opéra de Paris, accusé de ne pas prendre suffisamment en compte la diversité, devient objet de polémique.

S’agit-il de quelques percées de soldats égarés du politiquement correct ou comme le craignent certains, des premières manœuvres d’une armée désireuse d’imposer en France un nouvel ordre sociétal ? Enquête sur ces censeurs modernes qui, comme dans le poème de Baudelaire, « Le Vin des chiffonniers », s’enivrent de plus en plus des splendeurs de leur propre vertu.

Cote : 303.372 Q394d

Feuilleter un extrait de ce livre.

Compléments de lecture : Génération offensée : de la police de la culture à la police de la pensée et Libertés malmenées : chronique d’une année trouble à l’Université d’Ottawa

À venir bientôt : Panique à l’université : rectitude politique, wokes et autres menaces imaginaires


Source: Rosalie Méthot, Bibliothèque