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D’accord. J’aime. J’implore ton pardon. J’ai
Pris conseil auprès des poissons haletants,
Des oiseaux qui boivent et nagent dans l’air du ciel,
Et des bêtes à pattes entre les deux ; ceux-là connaissent
mes désirs

Au début du printemps 1957, Otis Kidwell Burger et ses deux jeunes enfants se rendent dans une maison isolée au cœur des montagnes Catskill, au nord de New York, appartenant à un couple d’amis. Pendant une semaine, ils se trouvent seuls dans cette grande maison vide, sans électricité, sans téléphone, au milieu des prairies et de la forêt.

Cet endroit magique et magnifique inspire Otis : chaque nuit, elle prend la plume et explore les émotions que la nature lui procure. Quand le couple d’amis les rejoint, quelque chose se noue entre Otis et le mari – quelque chose que l’on voit émerger ou que l’on devine dans son récit. Car l’amour dont il est question, dans son titre comme dans la plupart des fragments qui le constituent, semble être mouvant, protéiforme. L’arrivée de l’homme est un éveil, sa présence estivale une félicité, son départ un deuil. Tout au long du cycle, le vol des oiseaux, les cris des grenouilles, les humeurs du temps reflètent et magnifient le cours des sentiments.

Les mots d’Otis nous entraînent dans son lien mystique avec le monde naturel, puis nous plongent dans la puissance tout aussi sublime d’un amour qui ne saurait trouver de destin ailleurs que dans l’instant présent.

Cote : 811.5 B9547a

Lire un extrait de ce recueil de poésie.


Source: Rosalie Méthot, Bibliothèque