je m’abrite dans ton col de chemise
tout juste la moitié d’une respiration
pour avaler la poussière qui s’y loge
tu expires sur un temps de trois pulpes
pulses si fort que mon carrelage se fissure
de l’autre côté du lavabo
dans le miroir qui surplombe la tuyauterie
j’ai découvert des ruisseaux derrière mes cuisses
vallons creusés dans une peau autrefois tendue
ils divisent la chair
traversée en rangs
je n’ai plus que la moiteur pour sucrer la plaie
Le hoquet en pulpes évoque tant l’importance de prendre soin de soi que celle de confronter autrui, pour apprendre à mieux bâtir sa maison.
Lire une critique publiée par Le Devoir.
Source: Rosalie Méthot, Bibliothèque