A-t-on le droit de sacrifier une vie pour en sauver plusieurs ? Comment rendre justice quand il y a mort d’homme, mais ni responsables, ni coupables assignables ? Vaut-il mieux mourir pour ses idées que se compromettre ?
Des questions de justice sociale aux nouveaux enjeux de la bioéthique ou du droit international, le débat moral s’invite sur tous les terrains. Mais la théorie de la justice ne peut pas tout : un scrupule, un souvenir, un doute peuvent survenir qui brouillent la réflexion.
Parce qu’elle prend en charge la part des émotions et de l’imagination, la littérature offre ses propres ressources pour nous aider à répondre à la question récurrente : qu’est-il juste de faire ?
Convoquant aussi bien des œuvres classiques que des références populaires, de Victor Hugo au soldat Ryan de Spielberg en passant par Kafka, Melville ou Camus, cet essai nous plonge dans les grands dilemmes pour mettre au jour, sans jugement tranché ni solution de facilité, les ressorts de nos luttes intérieures. La littérature est le laboratoire des cas de conscience.
Cote : 171.6 L526L
Feuilleter un extrait de cet essai.
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Source: Rosalie Méthot, Bibliothèque