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Correspondance d’une paysanne pendant la Révolution française

Épouse d’un fermier devenu député aux États généraux en 1789, Angélique doit désormais gérer seule l’exploitation familiale. Elle éprouve alors le besoin de relater à son mari, parti à Paris, à travers une intense correspondance, tout ce que d’ordinaire elle et lui se racontaient chaque jour : les aléas de la gestion de la ferme, les événements familiaux, l’éducation des enfants, les relations avec le voisinage, le clergé du village et les ouvriers agricoles… Ressortent de cette correspondance dense et intime entre une femme et son époux la fatigue du travail agricole, l’agacement, l’inquiétude concernant l’avenir des enfants, la déception, mais aussi la joie des moments partagés avec les voisins et la famille, et l’espoir suscité par cette nouvelle ère politique qui s’ouvre avec la Révolution.

Ceux qui vivent et travaillent dans les campagnes, au début de la Révolution, sont souvent relégués au second plan, au profit des grandes personnalités du moment. Ils constituent pourtant l’immense majorité de la population française. Cet ouvrage met au jour la parole rare d’une femme, paysanne, qui dit son époque, sa vie quotidienne, ses craintes et ses espoirs pour l’avenir de sa famille. Ce livre permet d’appréhender dans leur intégralité, pour la première fois, les quatre saisons (presque) ordinaires d’une paysanne au XVIIIe siècle, de reconstituer en définitive « l’image de la vie même ».

Cote : 944.04 D3577q

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Source: Rosalie Méthot, Bibliothèque