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Essai sur la radicalité

Pour Hugo Séguin, le mouvement environnemental a perdu ses repères. Devant l’urgence climatique, plusieurs s’accrochent à des solutions qui livrent trop peu, trop tard, alors que d’autres délaissent les instances de décision et se replient sur eux-mêmes. En montrant combien plusieurs idées radicales d’hier nous apparaissent tout à fait banales aujourd’hui, l’auteur identifie les mécanismes qui étouffent leur diffusion en tant qu’innovations bénéfiques.

Se définissant comme un environnementaliste plutôt conservateur, il lance un appel au rapprochement entre environnementalistes réformateurs, qu’il invite à s’ouvrir aux idées nouvelles, et radicaux, à qui il propose le beau risque de réinvestir les structures de pouvoir. Prônant un renforcement du dialogue social, il interpelle finalement décideurs et influenceurs à s’ouvrir aux porteurs de solutions innovantes qui frappent aujourd’hui à leurs portes. Nous ne pourrons confronter la crise environnementale, nous dit-il, que si nous facilitons collectivement la diffusion et l’adoption d’une toute nouvelle génération d’idées radicales.

Cote : 363.7 S4562L

Feuilleter un extrait de cet essai.

Lire une critique publiée par Le Devoir et écouter un entretien avec l’auteur diffusé par Ici Première.

Par le même auteur, en collaboration : La crise climatique à l’aube d’un monde incertain et Le fédéralisme canadien face aux enjeux environnementaux


Source: Rosalie Méthot, Bibliothèque