« On m’a dit qu’au Japon, les gens qui s’aimaient ne se le déclaraient pas. Qu’on évoquait l’état amoureux comme une chose qui dépasse les êtres, les enveloppe, les révèle ou les broie. On ne dit pas « je t’aime » mais « il y a de l’amour », comme il y a du soleil. Je ne sais pas si vous aimeriez me revoir ou m’écrire. Il y a mon nom et mon adresse au dos de cette enveloppe et toute ma vie à l’intérieur. Je suis prête à ce que vous ne vouliez rien en faire. J’espère pourtant que vous comprendrez ce que je ne vous dis pas. »
Alice, 48 ans, est une femme prisonnière de ses souvenirs douloureux et cabossée par la vie. Ancienne professeure de français, elle vit auprès de sa fille, mariée à un homme riche, passant son temps à lire et à rêver. Un jour, dans un salon de thé, elle rencontre un masseur japonais qui lui fait entrevoir le bonheur. Dans l’espoir de voir ses sentiments partagés, elle apprend la langue japonaise.
Lire des extraits de ce roman.
Écouter l’autrice discuter de son oeuvre dans un entretien accordé au Rendez-vous Rive Gauche dans le cadre de la série La Parole aux Écrivains :
Source: Rosalie Méthot, Bibliothèque