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«Tout cela se passe en une journée.» Une chute à cheval, le fleuve qui recrache un cadavre, «un fantôme à discipliner», une longue promenade à travers les champs, la promesse du repos.

Dans ces poèmes obstinés, Tania Langlais distribue les vers comme les cartes d’un tarot. Une histoire se dessine au gré de leurs agencements. Cette histoire, c’est celle de la dernière journée de Virginia Woolf, «le plus beau suicide / de la littérature anglaise»; celle de Perceval, le mort muet de son roman Les vagues; et c’est aussi autre chose, une souffrance tenace qui ne se dévoile que par éclats.

Au son du galop du cheval qui se répercute dans la mémoire, le temps comprimé déploie ses faces. Tout cela se passe en une journée.

Cote : C841.92 L282p

Feuilleter un extrait de ce recueil de poésie.

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Source: Rosalie Méthot, Bibliothèque