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Ce soir, c’est l’enterrement de vie de jeune fille d’Ariel. La gang est réunie au complet pour la première fois depuis longtemps, bien décidée à la fêter. Mais face à la pression d’être et d’appartenir, chacun·e retrouve vite son rôle. Le ton monte, les langues se délient, et la flamboyante communauté est bientôt forcée d’aborder l’éléphant dans la pièce : l’absence de l’un des leurs.

Depuis l’enfance, Olivier Arteau ressent un profond malaise quant à sa façon de se mouvoir quand il est heureux, se jugeant trop féminin et enfantin. Qu’est-ce qui a influencé sa manière d’être dans l’espace ? Pourquoi adhère-t-il à la convention voulant que le féminin mine le masculin ? Qui dicte nos choix ? Qui a réellement le contrôle sur ce que nous sommes ?

L’auteur et metteur en scène réunit sur scène un flamboyant groupe d’ami·es et d’artistes de plusieurs disciplines qui s’applique à révéler le bagage culturel et sociologique de nos préjugés et de nos paradoxes. Par le biais de l’autofiction, de la performance, de la musique et de la vidéo en direct, chaque membre se livre à une autopsie identitaire et tente de s’indéfinir, pour s’espérer plus flous. Pisser debout sans lever sa jupe propose une soirée des plus émancipatrices, un bal décontracté, une véritable invitation à la vibration.

Cote : C842.92 A786p

Feuilleter un extrait de cette pièce de théâtre.

Lire une critique publiée dans la revue Jeu.

Lire un entretien avec Olivier Arteau publié par Le Devoir.

Voir la bande-annonce de Pisser debout sans lever sa jupe, diffusée par le Centre du Théâtre d’Aujourd’hui :


Source: Rosalie Méthot / Bibliothèque