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  • « La langue inuite compte plus de mots qu’aucune autre pour désigner la neige » ;
  • « La langue française est belle, logique et claire » ;
  • « Les traducteurs automatiques sont le résultat du seul travail des ingénieurs » ;
  • « L’orthographe et la syntaxe du français sont maltraitées par les SMS »…

Pourquoi ne doit-on pas dire « aller au dentiste » ? Pourquoi empruntons-nous des mots à d’autres langues ? Pourquoi les mots fonctionnels ne changent-ils pas, alors que le lexique ordinaire évolue ? S’appuyant sur les théories linguistiques, cognitives et pragmatiques, et sur des concepts aussi passionnants que méconnus, ce plaidoyer pour une approche scientifique du langage revient sur les outils qui permettent de penser la structure du langage en lien avec l’usage que nous en faisons dans la communication. Les dernières grandes découvertes y dialoguent avec l’analyse des médias, la philosophie du langage ou la théorie de l’argumentation pour expliciter, à l’aide d’arguments empiriques, les connaissances implicites que nous avons tous de notre langue et de son usage.

Partant d’un certain nombre de conceptions erronées liées au langage, aux langues et au français en particulier, Jacques Moeschler propose, sur la base des recherches les plus récentes, une nouvelle image unifiée de la nature du langage. L’ouvrage met en lumière un certain nombre de théories et concepts passionnants mais injustement ignorés ou méconnus. Il tire certaines conséquences de découvertes récentes, et les met en perspectives avec d’autres champs disciplinaires, comme les sciences cognitives, la philosophie du langage, l’informatique appliquée au traitement du langage (traduction automatique par exemple) ou encore les humanités numériques (digital humanities).

Cote : 401 M694p

Lectures complémentaires : Anthropologie du langage : construction et symbolisation et Sens et expression : études de théorie des actes de langage


Source: Rosalie Méthot, Bibliothèque