L’attentat de la grande mosquée de Québec perpétré en 2017 par le jeune Alexandre Bissonnette, quelques semaines après l’élection de Donald Trump comme président des États-Unis, a transformé à jamais le discours et les enjeux politiques au Québec. La tuerie qui a mis fin à la vie de six Québécois de confession musulmane – et en a blessé dix-neuf autres – s’inscrit dans le sillage des débats lancés déjà par la Commission Bouchard-Taylor et son rapport sur les accommodements raisonnables.
Avec l’adoption de la Loi 21 qui interdit le port des signes religieux par certain.es employé.es, François Legault a-t-il vraiment « soufflé sur les braises de l’intolérance », selon la formule bien-connue lancée par Philippe Couillard. Y a-t-il une montée de l’intolérance au sein de la classe politique québécoise? Les Québécois.es eux-mêmes, sont-ils plus intolérant.es que les autres Canadien.nes? En fin de compte, qui est véritablement québécois.e?
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En complément :
- Une démission tranquille : la dépolitisation de l’identité québécoise
- La négation de la nation : l’identité culturelle québécoise et le fédéralisme canadien
- La dénationalisation tranquille : mémoire, identité et multiculturalisme dans le Québec postréférendaire
Source: Rosalie Méthot, Bibliothèque