Les robots ne se contentent pas de capter et de traiter des informations : ils interagissent avec leurs utilisateurs, et certains sont même capables de parler. Ces caractéristiques sont au cœur de l’intérêt qu’ils suscitent en santé mentale, notamment pour les troubles du spectre autistique et les pathologies liées au vieillissement.
Mais, en communiquant avec nous, les robots peuvent aussi créer l’illusion qu’ils se soucient de nous, alors qu’ils demeurent des machines à simuler, sans émotion ni douleur, connectées en permanence à leur fabricant à qui ils transmettent les données de nos vies personnelles.
Les robots peuvent-ils devenir des auxiliaires thérapeutiques? Cet ouvrage fait le point sur les recherches scientifiques actuelles concernant les robots au service des patients, et leurs implications éthiques. Il pose dès aujourd’hui la question : quels robots voulons-nous pour demain?
Écouter une baladodiffusion avec un des auteurs, Serge Tisseron, psychiatre: «Pour ne pas prendre les robots pour des messies et l’IA pour une lanterne »
Source: Rosalie Méthot, Bibliothèque