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De son poste de téléphoniste dans le plus grand centre hospitalier du pays, la narratrice s’absente, comme elle le faisait dans sa chambre d’adolescence. Dans les deux milieux, la même envie de se fondre au mur blanc.

À l’adolescence, derrière la porte close, c’était les forums sur Internet où, sous le couvert d’un avatar et d’un pseudo, on discute de scénarios de suicide; c’était également les repas engouffrés au lit et le cinéma au bout des doigts, The Virgin Suicides en boucle. C’était aussi un couteau dissimulé sous l’oreiller.

Au centre d’appel, peu d’échappatoires à travers les collègues insipides et normales, les médecins hautains et le souvenir d’une hospitalisation qui obsède.

Entre les deux, des épisodes de manie viendront hanter la narratrice au quotidien. Le moindre sursaut, la moindre parole enthousiaste les rappelle.

Cote : C843.92 R672t

Feuilleter un extrait de ce roman.

Lire une critique publiée par Le Devoir.

Par la même autrice : Bannie du royaume


Source: Rosalie Méthot, Bibliothèque