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Michel X Côté nous fait entrer dans une forme de cahier de création, alliage de poèmes et de dessins qui fouillent tour à tour les questions de la disparition, de l’enfance et du rapport au monde.

Il ancre plus que jamais sa poésie dans son territoire natal, l’Abitibi-Témiscamingue. Ici, ce sont le territoire et sa réalité qui créent le poème, et peut-être même le poète. D’un côté, la langue est précise et trouée, comme un fragment de dentelle. De l’autre, elle est faite de petits cailloux. Se côtoient l’immensité du ciel et la vigueur de la terre.

Si la poésie de Michel X Côté aborde les dangers qui guettent notre environnement, elle sait aussi célébrer la nature sans jamais l’extraire de l’espace social. En cahier central, se trouvent 8 dessins inédits de l’auteur comme autant de cartes postales qui nous sont adressées.

Cote : C841.92 C843v

Feuilleter un extrait de ce recueil.

Plus de poésie par le même auteur : L’été de la carotide

Voir une capsule éclair avec Michel X Côté réalisée dans le cadre du Salon du livre de Montréal 2021 :

 

P.S. Selon la définition du dictionnaire Usito, un esker est un « dépôt de sédiments d’origine glaciaire, en forme de crête allongée, constitué essentiellement de sable et de graviers ».


Source: Rosalie Méthot, Bibliothèque