– Mais attends… T’as une… un… système d’alarme? Posé sur toi?
– « Système d’alarme » c’est drôlement dit, mais ouin un peu. C’est une longue histoire… C’était surtout pour me… me protéger!?
– Te protéger?
– Quand on s’est laissés, j’étais vraiment genre « ouin ok! j’vis ma vie!!! ». Pis euh, ben c’est ça, c’est pas important, mais finalement tous les gars que j’ai rencontrés après toi se sont révélés être des esties.
– Ah.
– C’était impulsif. Comme se faire faire un tatou, ou une coupe de cheveux après une rupture. Moi j’me suis fait poser une alarme.
Fragile et désorientée dans ses relations amoureuses, Josianne se fait poser une alarme corporelle qui sonne quand elle se retrouve dans une situation intime qui serait un mauvais choix pour elle.
Un soir, elle ramène son ex à la maison. Ils veulent vraiment baiser, mais Josianne n’arrête pas de sonner. C’est sûrement un bogue. Et qu’est-ce qu’on fait, quand on a un bogue? On appelle le service à la clientèle.
Feuilleter un extrait de cette pièce de théâtre.
Lire une critique publiée par la revue Jeu.
Voir une courte capsule avec l’autrice et la metteure en scène présentant la pièce de théâtre :
Source: Rosalie Méthot, Bibliothèque