Tressaillir : utile pour réveiller l’attention du lecteur assoupi. La meilleure manière de le faire, c’est imperceptiblement. À ce nom, elle eut un imperceptible tressaillement. Heureusement, l’auteur veille au grain.
Hervé Laroche s’attaque ici au cliché littéraire qui fleurit aujourd’hui [cliché]. Il lui règle son compte avec un tel brio qu’on n’ose plus, après la lecture de son livre, prendre la plume [cliché], ne serait-ce que pour une banale missive [cliché]. L’auteur nous ouvre les portes [cliché] de cet univers « littéraire », où l’on savoure au lieu de manger, où l’on étanche sa soif au lieu de boire, où les cendres sont encore tièdes, les décombres encore fumants, les chemins semés d’embûches et les parcours jonchés d’obstacles.
Cote : 443.1 L326d
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Source: Rosalie Méthot, Bibliothèque