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La violence comme critère censorial, tant par les membres de la Commission de classification des œuvres cinématographiques que par le ministre et le juge chargés du cinéma, est peu connue du grand public et des cinéphiles. Elle est pourtant partout : dans le quotidien, les écrans et les journaux, mais banalisée. Prenant sur la toile une nouvelle dimension (grande violence, très grande violence, incitation à la violence X), elle enfante dans la douleur (physique, mentale, verbale, visuelle) des censures, sur-censures et autocensures, et ses films sont emblématiques : Antichrist, Baise-moi, Irréversible, Kill List, Assassin(s)

Violence et censure s’avèrent plurielles. Côté français, elles sont institutionnelles et juridictionnelles ; côté américain, se mêlent sexe, sang et dévoration des zombies, côté latino, amour et mort. Mais d’autres types de violence font aussi irruption – physiques et symboliques dans les images du travail, de la vidéo-surveillance, sur les affiches comme dans les salles de cinéma.

En droite ligne de 50 films qui ont fait scandale (CinémAction n° 103) et de Les dessous du cinéma porno (CinémAction n° 59), cet opus forme un triptyque réunissant spécialistes du 7e Art et de la censure. En final, un entretien avec le président de la Commission de classification des œuvres cinématographiques et du distributeur de Quand l’embryon part braconner.

Cote: 791.43 V795

Découvrir la collection CinémAction.

À lire également: Hollywood face à la censure : discipline industrielle et innovation cinématographique, 1915-2004 et La saga des interdits : la censure cinématographique au Québec


Source: Rosalie Méthot, Bibliothèque